Google
 

19 septembre 2007

1- Père Castor Raconte nous une longue histoire >> Page 1



Le lendemain,

Comment savoir ce qui m’était arrivé, un filet de lumière glissait sous la porte et je pouvais maintenant scruter la pièce, je repérais alors deux silhouettes qui me regardaient sans bouger, la première était à droite, assise sur un billard, la deuxième debout, les deux me surveillaient d’un œil suspicieux.

Mais pourquoi ne pas m’avoir attaché ? Ils m’avaient simplement posé par terre, dans un coin de la grande salle, libre comme l’air.

Je m’approchai doucement, alors qu’eux continuaient de me regarder inlassablement, prudemment, je progressais vers le centre de la pièce, ces deux hommes dégageaient une aura malsaine que je ressentais crescendo. Le filet de lumière ne les éclairait presque pas mais mes yeux accommodaient parfaitement, je les voyais maintenant en détails.

Le premier homme s’avança, retira le cigare de sa bouche et me dit :

- Alors comment allez-vous ? Il donnait l’impression de me connaitre dans sa manière de parler, je ne le connaissais pas.

-Ou suis-je ? Je n’étais pas très serein, mes mains tremblaient et de la sueur perlait sur mon front.

Les deux hommes écarquillèrent les yeux puis s’exclamèrent en braillant des mots étranges, la situation était burlesque, et je compris qu’ils n’étaient pas Anglais, je me rendais compte que je n’étais plus en Angleterre, mon instinct le savait. Après s’être calmé de l’effet comique de ma question, un des hommes reprit :

-Tu es loin de chez toi, mais maintenant tu n’habites plus la bas, c’est ici ta maison, mais ils vont t’expliquer moi je ne sais pas plus, nous ne savons pas pourquoi tu es la alors attends et tu sauras.

J’avais l’impression d’entendre un robot, il articulait chaque mot avec une intonation identique, mais son Anglais était plutôt bon, le deuxième homme n’avait pas ouvert la bouche, il semblait éteint.

-Ils arrivent bientôt, tiens prends cette adresse, c’est un bon endroit, si plus tard tu ne sais pas ou allez, cela sera t’être utile.

-Merci.

Je pris la carte sans regarder et la glissa dans ma poche arrière, les fenêtres étaient toutes closes, je ne pouvais pas voir l’extérieur, impossible de savoir s’il faisait nuit ou jour, j’entendis un bruit sourd au loin, puis le son d’un réacteur énorme, les deux hommes ne sourcillaient pas, au bout de 10 minutes d’intensification croissante le son s’arrêta. Ils arrivaient.

Aucune informations, aucuns souvenirs proches, mon dernier souvenir était d’être en train de lire dans mon hôtel, puis plus rien …

Le deuxième homme s’activa, il marmonna deux ou trois mots, ceux de dehors était à la porte, il prit une arme que je n’avais jamais vu, me pointa puis pressa la détente.

Aucun commentaire:


I made this widget at MyFlashFetish.com.